Un documentaire de Marie Chartron :
Pour commencer, nous avons réfléchi trois façons de mise en situation de l’écoute “1914-1918: en rouge et noir”.
Cet enregistrement relate plus précisément de l’interview d’un enfant de soldat parti au front lors de la Grande Guerre. La participation à la guerre de ce dernier et son adhésion à une chorale constituée entièrement de soldats sont deux des engagements les plus mis en valeur par l’orateur. De plus, on est témoins de passages complets simplement composés de musique. C’était, en ce temps-là, une façon pour les mercenaires de s’évader quelques instants du contexte dans lequel ils se trouvaient. Contraints de ne pas pouvoir s’échapper de façon réelle, ils s’évadaient dans leur esprit.
Les trois scénarios :
-l’une était composée d’un mannequin de taille réelle auquel chaque membre était relié à une partie de l’enregistrement. Evidemment, la partie du corps a un rapport direct avec le sujet de l’extrait.
-la seconde représentait un buste avec une tête en plastique, le visage d’un soldat auquel on entoure pleins de bulles de paroles. Dans celles-ci sont représentées des objets dont on parle dans les extraits.
-enfin, la 3ème représentation est constituée de 6 cadres où l’on expose des photos d’archives, des partitions de musiques ou encore des dessins.
Nous avons choisi de travailler sur le 3ème moyen de représentation. Nous avons donc pu se concentrer plus précisément sur le projet de makey-makey.
Pour la conception, nous avons choisi d’utiliser du carton, matière assez facile à couper mais aussi assez solide. Ces deux propriétés réunies, les cadres coupés, on s’est concentrées sur la façon dont on allait rendre l’objet conducteur.
Il existe donc l’aluminium qu’on a pu directement enroulé autour du carton. Mais par manque d’esthétique nous avons plutôt opté pour du scotch d’aluminium ou encore de la peinture conductrice.
On a choisi de rester dans des tons assez sombres comme le noir, le gris, le marron mais aussi le blanc et le rouge. A cause de l’aluminium, la couleur argent s’est rajouté mais cela n’a pas dérangé.
Choix des extraits :
Pour l’extrait 1 , l’orateur parle de son père meurtri de cette guerre. En effet, il a été victime de plusieurs attaques et en a perdu sa jambe. On a donc choisi de mettre dans un cadre enduit de peinture conductrice, une photo d’archive d’un soldat unijambiste.
Pour l’extrait 2, le sujet était centré sur l’approche qu’avait le grand-père de l’orateur envers cette fameuse guerre. Il empêchait son fils d’avoir des informations sur celle-ci. En effet, il n’en parlait pas du tout, et ne fêtait pas non plus la fête de l’armistice c’est-à-dire le 11 novembre, qui pour lui restait un jour ordinaire.
L’extrait suivant traitait sur le centenaire, les 100 jours depuis la fin de la guerre. Cet évènement était, comme dit précédemment, un jour comme les autres, son but étant de s’éloigner le plus des souvenirs qu’il avait de cet épisode.
Le 4ème extrait est un chant très connu interprété par l’orateur, la chanson de Craonne.
Pour le 5ème, notre attention est portée sur la présence du chant dans la guerre. Pourquoi le chant permet aux soldats de s’évader? Tout simplement car cela peut leur procurer quelques minutes de plaisir loin de toute l’horreur de la guerre.
Et enfin, pour finir, le dernier extrait est une question. En effet, pourquoi la violence ? C’est une interrogation que se pose l’intervenant. Peut-on combattre la violence grâce à la résistance ?
Installation :
Tous ces cadres peuvent se lire de façon aléatoire. Ils sont constitués soit de peinture conductrice, soit de scotch d’aluminium, pour rester dans des tons assez sobres. Pour l’utiliser, il suffit de suivre le schéma suivant:
Voici, l’installation terminée:
Léa et Alexine