Exposition CONTR’aste

Aujourd’hui, c’est la journée portes ouvertes au Lycée Le Corbusier. Je regarde ma montre, il est 11h lorsque je me dirige vers le bâtiment D, le bâtiment des DN MADe.

Alors que j’ouvre la porte, je tombe sur deux tableaux, étonnée je me rapproche et les observe. 

Ils m’intriguent. Devant moi se trouve un tableau entièrement noir, il me semble vide et sans intérêt, mais lorsque je me rapproche, je ressens une solitude et une inquiétude m’envahirent. J’y vois du relief, ce qui me fait pensé à un paysage inconnu qui attend seulement d’être découvert.

Puis je me tourne et à ma gauche, un autre tableau, il me met mal à l’aise. Bien qu’il soit entièrement blanc et qu’il ai attiré mon oeil, on dirait une sorte de fenêtre qui mène vers la mort. Il y a plein d’organes, des intestins, un crâne et d’autres éléments inquiétants, tout est éparpillé dans tous les sens, on ne reconnaît plus rien…

Je décide de reculer pour avoir une vue d’ensemble et constate que ces deux œuvres sont dans un univers vraiment sordide. Elles se répondent, et en même temps elles sont complètement opposées. Il est vrai que le tableau noir ne m’intéressait pas au départ, mais je me suis ensuite intéresser à lui en m’approchant et en percevant son relief, tandis que le tableau blanc m’a attiré par son esthétique, mais repoussé par son évocation macabre.

Je vois un QRcode, je mets mes écouteurs, le scanne et tout d’un coup, je les entends parler, je ne bouge plus, je suis étonnée de ce qu’il m’arrive, Ils commencent à décrire leurs ressentis en tant qu’œuvres, je me recule et soudain, ils me voient et cessent de parler.

Je reste choquée et stupéfaite de ce qu’il m’est arrivée, peut-être que toutes les œuvres ont leurs sentiments, leurs ressentis, et que ce que l’artiste transmet à l’œuvre, devient réel, et c’est grâce à ce que les œuvre racontent, que nous pouvons percevoir la volonté de l’artiste.

 

Ce texte est le reflet de ce que les spectateurs ressentent, leur rapport à notre exposition qui eut lieu du 7 au 8 mars 2025. Avec nos deux œuvres choisi à l’Artothèque du Neudorf, nous avons créé un univers d’opposition, de CONTRE et de dialogue et y avons intégrer le spectateur pour plus d’immersion.