Scénario d’usage
L’élève doit créer une chimère à partir d’extraits de texte du bestiaire de Jules Verne écrit qui auront ensuite leurs équivalents graphiques.
En premier lieu, l’élève lit les différents extraits de textes réparti en divers catégories : corps, tête, membre. Puis il choisit parmi l’ensemble des textes, un extrait relatifs au corps, 1 à 2 textes se rapportant aux têtes et enfin 2 à 6 textes de la catégorie membres. Cet ensemble constituera leur chimère!
A l’étape deux, chaque élève est amené à réaliser 3 ateliers pour réaliser la traduction visuelle de sa chimère.
Atelier 1/ Corps
Il choisit la forme qui correspond le mieux à leur texte parmi des fonds déjà imprimés aux formes et couleurs variées.
Atelier 2/ Têtes
Il sélectionne les tampons qui correspondent à leur textes et les apposent sur leur fond.
Atelier 3/ Membres
Il cherche parmi les autocollants ceux qui correspondent aux textes, en choisissent la quantité nécessaire et les ajoutent à leur visuel.
Le dernier atelier, permet d’agrémenter le tout à l’aide de normographes de textures.
L’élève a ainsi accroché sur un anneau, des extraits choisis de Jules Verne et leurs origines ainsi qu’un visuel créé tel le kraken.
La fabrication
Nous avons commencé par réaliser les différents éléments principaux.
Timothé a réalisé les cartes avec les différents textes prélevés de Jules Verne à partir d’un gabarit. Diane a conçu les illustrations des têtes en vue de la réalisation des tampons. Et Rose a dessiné les cartes corps et a retenu 4 formes et 4 dégradés de couleurs.
Ensuite Diane a réalisé les tampons à la découpe laser en gravant du lino à tampon. Elle a ensuite réalisé des renforts en MDF à la scie à ruban pour en faciliter la prise en main. Timothé a sélectionné les divers membres dans le livre(…), qui allaient nous servir pour les réaliser les autocollants puis les a scanné et détouré sur photoshop puis les a mis en page et dimensionné pour les imprimer sur du papier autocollant. Ensuite, pour en facilité l’usage, il a préparé un fichier de détourage des membres pour découper les contours proprement à la laser.
Pendant ce temps, nous avons mise au point la scénographie globale des 4 ateliers. Il était difficile de se projeter, n’ayant pas visité le collège et l’espace où se déployait l’atelier. On est alors partie de l’archétype de la salle de classe rectangulaire avec tables, chaises, tableau et divers choses coller au mur qui ne permettait pas de les exploiter.
Nous avons opté pour une installation circulaire qu’on adaptera en fonction du lieu, pour mieux induire le sens de circulation et l’ordre de nos ateliers.
Nous avons réalisé des modules transportables et adaptables. Nous avons conçu des présentoirs pour disposer nos divers cartes de jeu à la vertical, a poser sur des tables. Nous avons réparti les modules en îlots, nous avons inscrit les consignes sur des feuilles bleus qui rappelle la couleurs de nos présentoirs.
Rose a créé les présentoirs en carton ondulé. Elle les a découpés au cutter. Diane a bombé le tout pour renforcer l’impact chromatique de la communication. Pour les titres, Rose a réalisé des stickers à la découpe vinyl. Rose et Diane les ont floquer sur les présentoir.
L’expérience au collège
C’était super intéressant et gratifiant de participer à ces ateliers, de pouvoir mener un projet à son terme. Le fait de devoir adapter son langage aux enfants et de les voir s’exprimer sur le papier, de pouvoir avoir des retours positifs cela nous a beaucoup touché.
Les étapes du projet
Contraintes de départ :
Un projet d’animation pour des enfants de 6ème/5ème utilisant le texte du bestiaire de Jules Verne, et reprenant le thème de l’archéologie et du patrimoine.
Notre parti pris :
Pour l’atelier on a voulu permettre aux enfants d’exprimer leur créativité pour cela nous avons choisi de leur fabriquer leur propre chimère.
Nous voulions à la fois avoir un protocole clair et qui impose le process pour mettre très vite le jeune en action tout en leur laissant une assez grande liberté en donnant un maximum de possibles. L’idée était d’avoir des variables qui permettent de donner un grand panel de possibles. Les élèves avait donc des choix à faire tant au moment de l’écrit que de la conception graphique.
Pour la fabrique des chimères, on a choisi une technique sur chaque atelier pour mieux visualiser toutes les étapes de fabrication, mais aussi pour renforcer l’idée d’hétérogénéité. Cela nous a également permis de varier l’aspect qu’on pouvait leur donner, (reliefs, texture).
Pour la cohérence graphique globale nous avons retenu un seul élément colorée, le corps, cela a permis de faire re sortir les autres éléments qui ont été réaliser en noir et blanc, notamment les textures réaliser par dessus.
Les doutes/ les abandons :
Nous avons beaucoup hésité entre les différentes techniques de représentations gommette, pochoirs, collages, papiers découpé pour réaliser les chimères. Nous avons pris beaucoup de retard avant de prendre une décision.
Nous avions au début pensé à fabriquer des plaquettes/supports pour dessiner sans table, mais cela est apparu accessoire et nous avons abandonné l’idée.
Nous avons hésité à rajouter des textures librement ou bien en proposant des formes contraintes par des normographes.
Il a été difficile de choisi une gamme chromatique adéquat, ni trop restreinte, réaliste ou fantasque. Nous avons repris une gamme de couleurs assez claire pour imprimer dessus et avons travaillé ses dégradés
L’équipe :
Composé de trois élèves, Rose, Diane et Timothé tous issu de la classe d’Innovation Sociale du lycée Le Corbusier. Nous nous sommes réparti le travail par atelier.