3 Novembre 2016
La visite de la Maison des Adolescents nous est présentée par leur directrice Delphine Rideau. La Maison des Ados est un endroit détaché de l’enceinte de l’Hôpital Civil, mais que les initiateurs du projet se sont attachés à rendre visible.
Il existe une Maison des Ados dans quasiment chaque département de la France. Ces maisons regroupent des équipes très variées issues du monde médical comme des psychologues, médecin généralistes, mais aussi des métiers de l’ordre du social, par exemple des éducateurs ou assistantes sociales.
La Fabrique de l’Hospitalité a aidé au développement du projet, notamment avec un travail sur l’espace, en collaboration avec des designers et peintres. Leur travail a consisté à créer un parcours naturel et intuitif pour entrer dans la Maison des Ados, afin de pouvoir accueillir un public très varié, de tout âge et de toute catégorie sociale – professeurs, adolescents, parents. La façade est la clé de voûte du projet, qui a nécessité un travail important sur l’harmonisation des couleurs en peinture, pour donner une grande visibilité au bâtiment et encourager le public à y entrer.
À l’intérieur, les espaces sont conçus pour offrir de la visibilité mais aussi des moments plus privés en cas de besoin. En effet, ce lieu est avant tout l’endroit où les adolescents, âgés en moyenne de 12 à 21 ans, peuvent être écoutés, conseillés, sur des questions courantes liées à la transition qui caractérise l’adolescence. L’accompagnement des jeunes n’est pas au long court, et pour des problèmes plus spécifiques ils seront redirigés vers des services plus spécialisés.
En ce qui concerne les actions menées par la maison des adolescents, des ETP pour le diabète avaient été organisés pour les adolescents qui deviennent parfois plus réticents au traitement. Cependant, la prévention qui est menée est très primaire et conventionnelle. Les adolescents ne se retrouvent pas toujours dans les ateliers proposés. De manière générale, il semble que les préventions de santé sont plutôt moralisatrices et perdent ainsi de leur efficacité auprès des adolescents.
Agathe, Suzanne, Mathilde, Aurélie