Jeudi 12 et vendredi 13 janvier 2017 : “état des lieux”.
L’occasion pour nous de faire un bilan de mi-parcours.
Nos idées sont en constantes évolution. À l’heure actuelle voilà comment nous imaginons le projet, avec nos objectifs et nos intentions, qui continueront sûrement d’évoluer dans les prochains mois.
Mais s’il y a une chose sur laquelle nous sommes fixées depuis un moment, c’est l’objectif général : faire comprendre la maladie aux enfants malades en les accompagnant dans leur parcours de soin. Nous choisissons le diabète comme étude de cas, qui servira à nourrir le contenu de nos outils. Notre “stratégie de designers” est de créer un univers onirique autour de la métaphore du voyage pour conforter l’enfant dans des conditions d’acceptation et de compréhension tout en douceur.
D’une part, nous concevons différents objets de médiation et d’expérience sur les phénomènes du corps. Ces outils seraient disponibles dans une structure-contenant. Nous avons pour l’instant quelques difficultés à définir la forme cet objet. En tous cas, il serait le moyen de déployer un univers imaginaire, qui s’échappe de l’univers hospitalier. L’image du cabinet de curiosité nous inspire, nous pensons qu’il est propice à l’envie de découverte et d’exploration.
Ah oui, nous oublions là une précision importante : nous l’imaginons en séance d’éducation thérapeutique, servant de support aux discours du médecin.
D’autre part, nous nous questionnons sur le suivi du parcours de soin (question que nous avons pu soulever lors de nos ateliers du labo Design+Soin (lien de l’article sur la cellule éditoriale)). Vous vous en doutez, lorsqu’un enfant est malade, il est important qu’il soit accompagné, de ses parents ou autres adultes responsables. C’est pourquoi nous imaginons une plateforme numérique à partir de laquelle le parent, avec l’enfant, pourrait suivre l’évolution du parcours de soin en comprenant les objectifs de chaque séance d’éducation thérapeutique qui jalonnent le parcours. Les soignants, eux, auraient une position d’administrateur pour pouvoir gérer le parcours de chaque patient en l’adaptant à son évolution, ses angoisses et ses difficultés, en espaçant les séances s’ils estiment que le patient a besoin de plus de temps par exemple. Encore une fois, cette plateforme est la possibilité pour nous de renforcer cet imaginaire du voyage avec des symboles visuels (les séances d’éducation thérapeutique représentées par un coffre-fort cachant un trésor, ou encore les associations de patients par des maisons).
Après les échanges avec nos profs de spécialités respectives, quelques points sont désormais à préciser pour pouvoir dessiner la suite de notre projet et ainsi affirmer notre dessein :