L’activité se suspend, pour laisser quelques minutes de pause aux employés. Temps béni du repos, il permet à chacun de se soustraire au travail. Pourtant, il se passe nécessairement au sein de l’entreprise. Manger ensemble, réchauffer son repas, aller fumer une cigarette ou encore boire un café ? Voici les différentes options dont dispose un secrétaire, un ouvrier, ou encore un directeur d’entreprise. Cependant, chaque instrument de la pause, de l’espace aux objets mis à disposition rappelle à l’employé qu’il se trouve sur son lieu de travail.
Alice NOLL s’inscrit dans ce schéma de la pause pour y apporter identité et confort. Elle outille ainsi la pause d’une gamme d’objets destinés à alimenter l’intimité ou au contraire la sociabilisation. Il s’agit de redonner de l’identité aux ustensiles de la détente pour que les employés se réapproprient des lieux communs.
« C’est la pause en entreprise. Quelques personnes sortent pour fumer, tandis que d’autres se réunissent pour le nouvel endroit de pause sur le toit du bâtiment. Cet endroit a été pensé pour et par les employés. Dès… Lire la suite…
Ce jeudi et vendredi 7 et 8 janvier, la promotion des DSAA 2 a exposé un état des lieux des recherches effectuées dans le cadre du projet de diplôme.
En quelques images, l’exposition des acteurs du laboratoire du design de la démocratie :
LA PAUSE EN ENTREPRISE
-ALICE NOLL-
JEUX D’URBANITÉ
– BARBARA BELLIER –
L’AUTONOMIE ÉNERGÉTIQUE
– MATHIEU VETTESE –
A très bientôt pour de nouvelles aventures au Lab !
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26 novembre
Rencontre au coucher du soleil, autour d’un verre de vin chaud, avec les participants du projet sur le terrain en chantier de la maison citoyenne
Notre objectif : définir leurs envies concernant les espaces extérieurs.
Pour la circonstance, nous concevons un nouvel outil. Celui-ci a permis de rendre visible les envies et intentions de chacun, en les implantant directement dans l’espace.
Après une petite semaine, les résultats ont été trié pour créer différentes catégories.
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Les futurs utilisateurs de la maison citoyenne sembleraient avoir la main verte !
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12 novembre
Nous nous appliquons à comprendre, transcrire et adapter notre réponse à la demande. Très vite nous envisageons l’idée d’un jeu impliquant les différents participants. À la façon d’un mind-mapping, nous inviterons les personnes présentes à appréhender la construction de la gouvernance.
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Ce jeu dynamique se base sur le principe du construire ensemble.
Quels enjeux ? Quels acteurs ? Sur quelle temporalité ? Dans quels lieux ?
Quels questions le déroulement de la pensée, de la réflexion commune, enfin matérialisée, fait-il émerger ?
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19 novembre
Ce soir, nous nous réunissons à Eco-logis pour débattre de la question de la gouvernance. Nous performons le jeu et en affinons les règles.
PREMIÈRE EXPÉRIENCE
Nous proposons aux joueurs de répondre à la question suivante : et si, nous devions installer une balançoire sur l’espace extérieur de la Maison Citoyenne ? Nous faisons piocher à chacun deux carte : une carte acteurs, et une carte mode de décision. Puis chacun à son tour vient se placer ou non selon qu’il en estime la pertinence sur le terrain de jeu. Les cartes interagissent au moyen de liens.
SYNTHÈSE
Nous nous accordons sur le fait que la dimension visuelle n’est pas assez efficiente. Le code couleur étant trop peu présent, nous constatons une certaine difficulté a percevoir le positionnement des pièces et des liens. Les joueurs ont aussi du mal à percevoir la finalité, l’objectif de produire des exemples de processus de décision.
DEUXIÈME EXPÉRIENCE
Cette fois-ci, nous accordons une plus grande liberté aux joueurs, ils sont maîtres de la question posée et ne piochent plus de cartes prédéfinies mais choisissent leur rôle.
SYNTHÈSE
Les joueurs rencontrent des limites quant à l’organisation et la gestion du groupe. La parole est moins partagée, des joueurs s’expriment plus que d’autres, les prises de décision quant à l’organisation sont moins démocratiques. Par ailleurs, le jeu n’a pas de fin, autre qu’une satisfaction partagée du mode de décision. Il semble donc intéressant de fixer une limite de temps. Les articulations et liaisons sont toujours à améliorer.
L’outil semble cependant nécessaire à la prise de décision, ou tout du moins il fait partie prenante dans l’exercice de recherche et réflexion. Il révèle la multiplicité des modes de décision faces aux questions et situations diverses. Il est un support d’échange, créateur de débat. Il permet de concevoir des processus, mais aussi de les rendre visibles. Par ailleurs, il est important de générer un bilan par la suite.
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Le 14 et 15 octobre, les étudiants du DSAA de l’In Situ Lab sont multi-présents dans les rues de Strasbourg ! Ils se lancent et expérimentent de premiers outils avec les usagers.
L’équipe du design de la démocratie s’est concentré sur le lieu de la maison citoyenne, de la métropôle de Strasbourg, et de la place Kléber, en plein centre-ville.
L’autonomie énergétique.
Teaser de projet
Pour plus d’informations et suivre l’avancement du projet suivez :
http://bientôtenligne
Alice Noll débute son parcours par une MANAA à l’ORT Strasbourg. Elle quitte les bancs de cette école de mode pour rejoindre Le Corbusier et son BTS Design de Produits. A présent, elle travaille au sein de l’In Situ Lab où elle s’ouvre à une dimension de design globale et de design de service.
Et si je prenais une pause ?
De ses expériences en entreprise naît son projet de diplôme: LA PAUSE EN ENTREPRISE. Ces moments participent pleinement de la vie de l’entreprise et du bien-être de celui-ci au sein de la structure.