Après un exercice de cadavre exquis dessiné autour de mon projet, Alexandre Le Guilcher a réalisé une synthèse écrite de ce qui lui était proposé visuellement . Voici son utopie pour mon projet :
Une étape cruciale de la scolarité est l’orientation. Nous sommes tous passés par la question du « Que vais-je faire plus tard ? », en suivant, souvent, les conseils de nos anciens ou le parcours de nos parents. Certains diront aussi qu’il y a les conseillers d’orientation pour guider nos bambins, mais c’est très, même trop souvent, sans résultats. Est-ce trop tôt ou encore trop flou, pour ces collégiens en 3ème, de prendre une décision qui organisera leur avenir ? Une jeune designer a décidé pour son diplôme au DSAA In Situ Lab, de requestionner tout ce parcours en travaillant sur l’environnement des élèves : la famille, l’école, la conseillère d’orientation mais aussi les professionnels.Céline VANDERKELEN propose un kit pédagogique dont un site internet permettant aux parents et enfants de s’y retrouver dans les formations mais aussi dans leurs plus grandes craintes : les débouchés et l’insertion professionnelle. Le site « Fais ta vie » propose à travers des fiches de formations et de métiers de guider sur la voie que peut emprunter les jeunes ados pour accéder à une formation ou un métier qui leur plaît, mais, aussi de recenser les professionnels de cette formation ou du métier, dans leur région pour rentrer en contact avec eux. C’est le concept centre du projet. On retrouve aussi des outils de contact pour la conseillère d’orientation, en remplaçant les bêtes questionnaires pour savoir s’il on préfère travailler dans un bureau ou en extérieur. Additionné au site, l’objet « Hackcé » permet à la conseillère et au collégien, de proposer des idées de métiers. Il prend la forme d’un jeu en bois avec avec des thématiques, comme manger, apprendre, aider, qui, après assemblage de ces fonctions, créer un code graphique permettant de se référer au site.Elle propose aussi de mettre en place des ateliers où les collégiens peuvent expérimenter différents domaines, passant de la cuisine, à la chimie et au bricolage, l’élève prend possession du matériel à disposition et créer lui même ses expériences . Cela & pour but de pousser sa curiosité et de faire comprendre que c’est à lui de décider de la suite et surtout de voir où il a le plus d’affinités. D’autres ateliers sont fait avec des professionnels, pour parler de leur métier et répondre aux questionnements des élèves.Elle souhaite aussi repenser le format de stage en 3ème qui se fait le plus souvent par obligation, où l’élève trouve quelque chose proche de chez lui et ne l’intéresse pas forcement. On retrouve donc sur le site, des artisans et professionnels qui proposent de venir voir leur lieu de travail et en découvrir plus sur leur vie. Ce projet est déjà en place au collège du parc à Illkirch proche de Strasbourg, et fait déjà ses preuvesEncore plus poussé, elle voudrait mettre en place, une année supplémentaire après la 3ème oui, l’élève sera amené à découvrir les métiers par lui même avec comme aide le site. Cette dernière proposition reste utopique mais peut faire changer notre vision de la scolarité et pourquoi pas changer l’éducation.