Jeudi 14 janvier, j’ai eu l’occasion de tester certaines petites choses liés à mon projets dans le format « Agence ». J’ai donc eu a ma disposition un groupe de DSAA en première & deuxième années. Sur le temps impartit de 4 heures, je leur ai demandé de fabriquer des outils scripteur, des outils traceurs, afin d’écrire à grande échelle.
Nom : Agence
Sous-titre : Créer des outils scripteurs
Matériaux : Outils de récupérations (carton, chambre à air, plastique, bois, végétaux, …)
Papier : Rouleaux
Grammage : 80 grammes
Format : 1 mètre de largeur, longueur variable
Photographies : Bélier Barbara, Bonnet Margot
Date : Jeudi 14 janvier
Temps : 4 heures
Lieu : DSAA InSitu Lab, Lycée Le Corbusier, Illkirch-Graffenstaden
Outil scripteur : une balle de jeux en plastique
Outils scripteurs : des tubes en carton
Outils scripteurs : des doigts
Outils scripteurs : le nez et le menton d’une même personne
Outil scripteur : une roue de vélo
Outil scripteur : un morceau d’argile
Outil scripteur : un cylindre avec des carrés de mousse
Outil scripteur : un rouage en plastique
Outil scripteur : la main d’une tierce personne
Outil scripteur : une ficelle au bout d’un morceau de bois
Outil scripteur : un cintre déformé
Outils scripteurs : les cheveux de Popo
Outils scripteurs : des tongs en mousse avec une semelle en chambre à air
Outil scripteur : une bouteille d’eau plein, avec un trou dans le bouchon
Outil scripteur : le tube dorsal, un tube en carton avec une pointe de mousse, le tout attaché dans le dos.
Le résultat a donné des mètres et mètres de lignes d’écritures très diverses (Avec pour seul phrase « Montez quand ce whisky flatte vos bijoux »). Cela m’a permis de me rendre compte de la facilité mais en même temps de la difficulté de fabrication d’un outil traceur. Cependant il y a eu un aspect extrêmement ludique à l’agence, et cette facette est très importante dans cet atelier. La re-découverte de son corps et de son maniement, ainsi que du jeu d’écriture avec, a produit une grande diversité d’expression. Maintenant à moi de filtrer ces expérimentations pour en utiliser le meilleur.
Ce jeudi j’ai eu l’occasion d’ouvrir une agence éphémère de quatre heures composée d’étudiants de première et deuxième année de DSAA travaillant autour de mon projet. Mobilisés pour l’orientation, je les ai lancé sur un axe fort de ma problématique : celui de la mise en confiance des élèves de troisième. En effet, après mes investigations, j’ai tiré la conclusion suivante : un élève ouvert sur ses capacités, ayant une certaine assurance peut plus facilement s’investir dans un projet d’orientation, faire des choix et les défendre.
Deux pistes ont été dégagé durant l’après-midi. La première prend la forme d’un mur d’activités destiné aux élèves de troisième. Compartimenté, il offre une thématique par semaine à explorer durant une heure de vie de classe. La seconde est un moyen donné aux élèves d’exposer de manière anonyme une de leur passion. Chacun d’entre eux se verra remettre une boîte dans laquelle il y insérera ce qu’il souhaite et, par un tirage au sort, chaque semaine, une ou plusieurs boîtes seront exposées dans l’enceinte du collège.
Exposition au sein du Lycée Le Corbusier retraçant toutes nos productions depuis le début de l’année. Présentation des outils de la journée de l’innovation, des outils scripteurs de base (stylo, feutre, plume, tire-ligne, …), une édition retraçant une reportage photographie autour de l’écriture dans notre quotidien, un morceau de l’arbre à souhaits, et des testes d’écriture.
Nom : L’écriture à la main.
Sous-titre : Collection photographique de l’apparition de l’écriture dans notre quotidien.
Reliure : Anneaux de classeur
Papier : Recyclé & feuilles plastifiées entrouvertes
Grammage : 80 grammes
Format : A3
Nombres de pages : 86 pages (le 01 janvier 2016)
Impression : Laser
Photographes : Vanderkelen Céline, Couturier Nicolas, Bonnet Margot.
Ayant déjà travaillé lors de notre première année de diplôme avec la BDBR (Bibliothèque Départementale du Bas-Rhin), nous étions préparés à rencontrer de nouveau son équipe, ce qui fut, comme nous nous y attendions, fructueux !
La structure se prépare consciencieusement, presque secrètement, à fêter ses 70ans. Alliant nos deux préoccupations, pour elle, celle de faire une enquête, un état des lieux de son positionnement et de son image auprès de son public, pour nous, celle de trouver des partenaires, des terrains d’expérimentations autour de la promotion de la culture, nous faisons projet vers une finalité commune.
Nous avons exposé succinctement nos différents projets et nos problématiques de prédilection, puis, nous avons échangé avec Anne-Marie BOCK, Agnès LEROY et Jean-Michel JUNG qui sortaient de leurs chapeaux, pour chacun d’entre nous, de possibles recoupements avec la BDBR. A leur tour, ils nous ont délivré leurs attentes envers l’enquête sociologique que nous mèneront dans les semaine à venir.
L’évolution d’une réflexion
Mai 2015 : Mon cabinet de curiosité
Juin 2015 : Le film est avant tout un moyen pour se divertir, s’évader, ne plus penser à son quotidien ? Non ! Elise et Manon voient le film comme un support d’apprentissage, un moyen pour se former un esprit critique, un moyen pour penser un sujet. Leur médium sera donc le film indépendant, celui qui fait réfléchir et qui est victime de nombreux préjugés. Leur but est de faire tomber ces barrières, de faire découvrir ce cinéma autrement et ainsi le rendre accessible à un plus large public. Ces deux designers créent des outils de médiation non standardisés pour diffuser cette culture. Elles expérimentent l’usage et la création de dispositifs qui immergent le spectateur dans le film. Elise et Manon prolongent l’expérience du film au delà de la projection, au sein des salles de cinéma, petites et grandes, mais pas seulement. Elles s’attachent aussi à l’espace public et au « chez soi », dans lesquels le film a largement pénétré. L’avant, l’après et la projection même sont ponctués par des ateliers auxquels le spectateur peut participer seul ou en groupe. Dans tous les cas, elles rendent le spectateur actif face au film et les idées qu’il aborde.
Octobre-Novembre 2015 : Le film autrement pique à vif votre curiosité en vous proposant différents dispositifs pour un cadre nouveau du cinéma. Vous faire réagir, vous donner envie d’ouvrir votre regard sur la culture cinématographique. L’avant, le pendant et l’après de la projection sont questionnés dans l’optique de vous accompagner au long de ce scénario. Ces multiples dispositifs mêlent expérimentation sensible, rencontre et transmission. Ce duo de designers vous propose de découvrir leurs outils selon différentes typologies. Le cinéma comme vecteur de partage ? « C’est quand qu’ça commence ? » vous fait découvrir en équipe tous les indices qui vous mèneront jusqu’à votre siège rouge. Le cinéma comme découverte aveugle ? « cinéma sensible » vous fait choisir un film selon de nouveaux types de représentation. Le cinéma comme provocation curieuse ? « Les moulins mécaniques » vous chatouillent au sein même de votre quartier. Ses sons, ses écrits et ses textures suscitent l’envie de découvrir d’autres films par le biais de spectateurs qui ne voient pas comme vous. Ces actions et bien d’autres sont données à voir et sont disponibles dans vos salles. Mais vous pouvez également les retrouver sur la plateforme lefilmautrement.fr. Proposer, agir, se déplacer, se renseigner, cette plateforme a été créée pour vous. Vivez une nouvelle expérience du cinéma !
Novembre-Décembre 2015 : Je me souviens avoir vu ce film il y a quelques années. Je devais avoir 14 ans. Quand j’y repense, c’était pour moi un titre qui signifiait ennui et moralisation : Va, vis et deviens. 3 verbes. Mais 3 verbes qui ont changé ma vision du cinéma. Et beaucoup d’autres films ont suivi jusqu’à ce jour. On ne s’en rend pas compte mais le film peut être un outil puissant qui peut nous faire grandir, avancer et nous ouvrir sur le monde. J’ai souvent tellement de questions à poser, des moments à assimiler, des impressions à exprimer. Cette relation entre le film et le spectateur est existante mais est très peu exploitée. En effet, le film peut être un support d’apprentissage pour se forger un esprit critique mais peut surtout être un médium de transmission de savoirs et d’expériences sensibles. Loin du génocide culturel d’Hollywood (cf Alejandro Gonzalez Inarritu ), le lien entre le public et le film indépendant est au cœur de ma réflexion. Peut on trouver un moyen permettant d’ouvrir la culture à une population qui n’a pas reçu les clefs nécessaires à son accès ? Peut on repenser la « communication » entre le film et le spectateur et parler de médiation culturelle là où personne ne pensait en avoir besoin : le cinéma ? Apprendre, vivre, ressentir, se construire : le cinéma indépendant est un terrain de tous les possibles et qui ne peut qu’espérer trouver un public …
Hurtado Elise
Publiquer – Photomaton « Change ta casquette » – Semaine de L’innovation 2015
Un espace intime, dans lequel les jeunes sont invités à se mettre en scène. Quatre petites histoires très synthétiques tirées de quatre œuvres littéraires françaises. Des accessoires dessinés leurs sont fournis pour se mettre dans la peau du personnage qu’ils imaginent suite à l’histoire qui leur est présentée.
Contact avec les lycéens. 4 histoires : Mme Bovary, La peau de Chagrin, L’allégorie de la caverne, Candide. Tous se prêtent au jeu, certains osent plus utiliser les outils que d’autres, mais on constate que cet esprit léger leur plaît, ils s’intéressent au personnage et prennent plaisir à devenir leur propre héros. (si vous voulez votre photo, contactez moi par mail: marquet.charlene@gmail.com)
Le format Photomaton me sert le lendemain à la fois à découvrir leur manière d’imager leurs pensées sur ces histoires, mais aussi d’échanger par la suite sur cette expérience, et à prendre connaissance de leurs habitudes de lecture, et ce qui les attire.
« J’aime l’histoire et la littérature mais je lis pas moi mais j’aime bien voir juste des petites phrases! »
« C’est du lourd, Candide, c’est trop ma vie, attends je vais te faire un rap dessus »
« Si la 4eme de couv m’attire et que les 4 premières pages sont cool, là c’est bon je le continue »
« C’est bien les livres classiques! mais cherche pas, si dès le début le perso principal t’as envie de le bitch slapper, c’est même pas la peine j’ai pas envie de le continuer »